Abstract
The Northern Secwepemc First Nations of central British Columbia are facing serious communication challenges in relation to the comanagement of natural resources in their traditional territories. For First Nations' managers, communication by speaking and listening and by sharing stories continues to be important for maintaining traditional ecological knowledge and culture. However, in the dominant discourse Currently used by management authorities, emphasis is placed on communication products represented in reading and writing, often in electronic format. This dichotomy is leading to communication crises, with traditional ecological knowledge being required to fit within a rigid technology of literacy. The hypothesis that the Northern Secwepemc First Nations are leading transformation initiatives toward sustainable management in their territories and that shared knowledge and responsibility emerges from new growth opportunities in crisis situations has been tested using the case study survey method for inquiry. Results indicate there is potential for transformation towards forest comanagement in Northern Secwepemc territories in times of crises; however, certain conditions such as adequate staffing, funding, and training must first exist at the site level of management for both provincial and Aboriginal managers, to make the best use of emergent opportunities for collaboration. Les Premières nations Northern Secwepemc dans le centre de la Colombie-Britannique font face à de sérieux défis de communication reliés à la cogestion des ressources naturelles dans leurs territoires ancestraux. Pour les gestionnaires des Premières nations, il est encore important de communiquer en parlant, en écoutant et en partageant des légendes pour conserver la culture et les connaissances écologiques traditionnelles. Cependant, dans le discours dominant couramment utilisé par ceux qui régissent l’aménagement, l’emphase est mis sur les produits de communication qui font appel à la lecture et à l’écriture, souvent sous la forme de documents électroniques. Cette dichotomie entraîne des problèmes de communication lorsque les connaissances écologiques traditionnelles doivent s’adapter à une technologie rigide fondée sur la lecture et l’écriture. L’hypothèse voulant que les Premières nations Northern Secwepemc soient en train d’évoluer vers l’aménagement durable dans leurs territoires et que le partage des connaissances et des responsabilités émerge à travers de nouvelles occasions de croissance, engendrées par des situations de crise, a été testée à l’aide de la méthode des cas comme outil d’enquête. Les résultats indiquent qu’une évolution vers la cogestion de la forêt dans les territoires des Northern Secwepemc pourrait survenir en période de crise. Cependant, certaines conditions, telles des effectifs, des fonds et un entraînement adéquats, doivent d’abord être remplies à l’échelon des gestionnaires sur le terrain, tant pour les gestionnaires provinciaux qu’aborigènes, afin de profiter au maximum des occasions de collaboration qui se présentent.