Abstract
A sport fishing policy that aims to maximize the numbers and size of fish taken and the length of open season is workable only as long as fishing pressure is low in comparison to biological potential. In the long run, such policy often leads to depletion of stocks. Present discussion is based on northern Quebec where the James Bay Project has temporarily halted fishing development and created a unique opportunity for planning with the participation of native peoples. The paper explores alternatives to present policies and management tools, contrasts the consequences of different strategies and discusses the feasibility of a policy change. Une politique relative à la pêche sportive qui cherche à maximiser le nombre et la taille des poissons pris ainsi que la durée de la saison de pêche n'est praticable qu'à la condition que la pression exercée par la pêche soit basse en comparaison au potentiel biologique. A long terme, de telles politiques conduisent souvent à l'épuisement des stocks. La discussion a trait actuellement à la partie Nord du Québec où le projet de la Baie James a arrêté temporairement le développement de la pêche et crée une occasion unique pour une planification à laquelle les peuplades autochtones pourront participer. Notre article envisage des alternatives aux politiques et instruments de gestion actuellement utilisés, met en contraste les conséquences de différentes stratégies, et évalue la praticabilité d'un changement de politique.