Abstract
This paper highlights the process of political change that led to the Mackenzie Valley Resource Management Act (MVRMA), an attempt to recognize the legitimacy of indigenous knowledge in resource management. Evidence from ethnographic interviews shows the importance of involving indigenous knowledge holders in local land and resource management decisions, which are grounded in land-claim settlement processes. However, the authority of the Indian and Northern Affairs Canada minister acts as a barrier to genuine involvement of indigenous knowledge and its holders in resource management. True capacity building in the Northwest Territories cannot succeed without devolution of power from the federal government to territorial and First Nations governments. Cet article porte sur le changement d'ordre politique qui a donné lieu à la Loi sur la gestion des ressources de la vallée du Mackenzie (LGRVM) visant la reconnaissance de la légitimité des connaissances indigènes en matière de gestion des ressources. Des éléments probants découlant d'entrevues ethnographiques attestent de l'importance de faire appel aux indigènes possédant des connaissances en ce qui a trait aux décisions relatives aux terres régionales et à la gestion des ressources qui sont enracinées dans les processus de règlement des revendications territoriales. Cependant, l'autorité du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien constitue un obstacle à la possibilité de faire véritablement appel aux connaissances indigènes et aux personnes possédant ces connaissances en matière de gestion des ressources. Dans les Territoires du Nord-Ouest, l'habilitation véritable ne peut se concrétiser sans la déconcentration du pouvoir du gouvernement fédéral aux gouvernements des territoires et des Premières nations.